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Divertir pour dominer: La culture de masse contre les peuples
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Détails sur le produit
Broché: 280 pages
Editeur : L'Échappée (4 mars 2010)
Collection : Pour en finir avec
Langue : Français
ISBN-10: 2915830223
ISBN-13: 978-2915830224
Dimensions du produit:
12 x 2,3 x 18,5 cm
Moyenne des commentaires client :
4.1 étoiles sur 5
63 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
7.792 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
Très bon livre qui a le mérite de s'attaquer à des sujets "sacrés" dans notre société :- TV- Pub- Sport- TourismeLe livre est très accessible, les contribution des différents auteurs sont totalement dépourvues de verbiage et terriblement concrètes.Un livre que je recommande et que je confierai à des amis même si la lecture en sera certainement douloureuse. Comment en effet ne pas voir dans ces hordes touriste parcourant le monde à la recherche d'exotisme des néo-coloniaux naïfs qui achètent ce qu'ils contribuent le plus surement à détruire. Édifiant.
Ce livre nous propose une vue d'ensemble sur les divers pratiques et procédés utilisés pour abrutir les peuples.La télévision, le sport, la publicité et le tourisme sont passés au crible dans cet ouvrage. Ces activités sont appelées "culture de masse" et participent pleinement à la société de consommation. Cette dernière constitue le squelette du système capitaliste, qui montre aujourd'hui ses limites ; tant au niveau économique que social.Les cultures traditionnelles s'effacent au profit de la culture dite également de "divertissement".Le but des élites économiques et politiques, est de détourner les peuples de toute réflexion approfondie sur leur propre vie, sur la situation du monde actuel et sur leur devenir.La culture du divertissement ou de l'abrutissement comme je la nommerais, est conçue pour dominer et soumettre les peuples. Ce phénomène se matérialise comme suit :- séries télévisées (identification à un héros ou à un mode de vie imposé)- télé-réalité (enfermement de personnes dans une maison jouant la comédie)- publicités envahissantes en tous temps et lieux (programmer les esprits à consommer à outrance)- nouvelles technologies (achat par exemple d'un téléphone ayant le prix moyen d'un loyer parisien)- survalorisation des compétitions sportives (spectacularisation du monde)- mise en avant des produits ayant une forte valeur économique et de "prestige" mais une très faible valeur d'usage (par exemple marques de sport ayant pour logo trois traits larges ou une virgule posée à l'envers et à l'horizontale)...et la liste n'est pas exhaustive.Tous ces procédés ont pour but d'endormir toutes velléités de contestation face au système. En effet, les haut placés caressent le peuple afin de "l'amadouer" comme un gros toutou. Il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions pour contourner ce système d'aliénation.Les élites et les médias nous cachent beaucoup de choses (corruption, réseaux financiers mafieux, politique de prédation dans d'autres pays, vente d'armes...). Et la culture de masse ne fait que renforcer leurs actions. Pour contrecarrer tout ça, nous devons développer notre esprit critique en nous informant via des médias indépendants, qui ont la volonté de nous offrir un autre regard sur le monde actuel.Le livre est très bien documenté : beaucoup de références bibliographiques y sont mentionnées.Je le recommande sans hésitation !
Ce livre est une prise de conscience, après avoir l'avoir lu, je me suis rendu compte à quel point depuis le plus jeune âge nous sommes formatés par le monde capitaliste et industrielle et lien étroit avec l'état bien sur, on retrouve la plupart des armes de manipulations de masse sur le peuple pour l'asservir et faire de lui un vulgaire consommateur qui pense le moins possible et qui surtout "consomme, consomme et consomme encore et toujours plus".Un trésor à lire et relire sans problème.
Livre de combat paru en 2010, que je relis à l’occasion de la sortie du tome 2, cet ouvrage s’intéresse à quatre aspects de notre « civilisation » : la télé, la pub, le sport et le tourisme.On ne peut qu’être d’accord avec les auteurs sur le fond, bien que certains passages sentent l’idéologie d’extrême-gauche…Le chapitre sur la télé est pertinent, bien que philosophique et sociologique, et ne s’appuyant pas sur les études scientifiques ; je me souviens d’avoir lu TV Lobotomie, de Michel Desmurget, paru certes trois ans après Divertir pour dominer, mais qui mentionne des études antérieures à la parution de l’ouvrage d’Offensive.Je suis totalement d’accord avec le chapitre sur la publicité.Je suis un peu mitigé quant au chapitre sur le sport : n’étant moi-même pas un sportif et haïssant l’esprit des entraîneurs qui passent leur temps à gueuler sur les gamins / adultes dont ils s’occupent, je devrais a priori hocher de la tête à chaque ligne des auteurs, mais je ne peux m’empêcher de penser que la compétition est au cœur de l’Homme : pas la compétition macroniste qui consiste à écraser, humilier, tuer, l’autre, mais celle qui consiste à se dépasser, la compétition contre soi-même ; par ailleurs, dans tous les domaines de la vie, il y a compétition, rivalités, jalousies, je pense notamment à l’amour, la beauté, le talent, etc. Critiquer l’encadrement de la population par le sport, oui ; critiquer le sport rouge, qui n’est que le revers de la même médaille, oui ; mais je me demande comment les auteurs s’y prendraient s’ils étaient au pouvoir : faudrait-il multiplier les règlements et les commissaires politiques ?Par ailleurs, dire (p.171) que les femmes n’ont pas le même corps que les hommes à cause de leur alimentation relève de ce fanatisme universitaire qui ne s'est jamais remis en question. Qu'on le veuille ou non, la nature a horreur de l'égalité, et les hommes et les femmes sont complémentaires, non similaires ; la religion, commune au capitalisme et à la Gauche, consiste à penser qu'égalité politique, civique, et égalité naturelle ne forment qu'un tout unique... On critique le capitalisme normalisateur, unificateur, araseur de différences, mais on veut faire pareil au nom de lubies. Lisez des livres d'Histoire : les femmes étaient mieux traitées avant le XVIIIe siècle et l'idéologie des droits de l'Homme.Le chapitre sur le tourisme est tout aussi pertinent, mais malheureusement terni par le parti pris anti-occidental. Les pays « riches » souffrent tout autant de la perte de leur identité dû à la massification du tourisme que les pays du Sud, et, dans certains articles du chapitre, les auteurs semblent éluder cet aspect. L’Homme blanc est la première victime de la civilisation occidentale, puisqu’on la lui a imposée à lui avant de l’infliger aux autres.Dans l’épilogue, les auteurs parlent de la nécessité de construire une contre-culture populaire ; d’accord, mais ne suffirait-il pas de dire qu’il faut la « retrouver », c’est-à -dire être réactionnaire et redevenir comme avant, avec des artisans indépendants, des villages auto-suffisants et protecteurs pour leurs membres, etc. ? La république s’est acharnée à tout détruire sur son passage, puis à inventer des pseudo-fêtes (fête de la Musique, fête des Voisins) pour asseoir son autorité, mais il me semble que les gens étaient plus libres avant.Dernier point : les auteurs utilisent l’écriture inclusive…C’est consternant, et la preuve que l’idéologie dominante fait des ravages même chez les anars ^^ Dire « les ouvrier.re.s » n’est pas une marque de respect envers ces derniers ou les femmes, mais une soumission à ceux qui veulent détruire tout ce qui reste de commun et permet aux gens de s’unir ; par ailleurs, rendre les textes illisibles ne diminuera jamais le nombre de femmes battues. Les langues latines sont ainsi faites que le masculin a une valeur de neutre au pluriel ; ainsi, « les Français » désignent à la fois les hommes et les femmes ; modifier un patrimoine pluriséculaire (ici, la langue) au gré de ses désirs (caprices) s’inscrit précisément dans l’idéologie de marchandisation de tout ce qui existe. Grosse déception donc !A lire tout de même pour sortir des sentiers battus !
Après avoir lu ce livre, on comprend que nos vies sont dirigées et que nous sommes manipulés en permanence.La télévision, la publicité, le sport nous font intégrer un système capitaliste à notre insu.Des petits articles décrivent ces différents domaines, et à chaque fois leurs auteurs donnent des arguments sans appel.A lire !
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